Depuis plus de 10 ans, les équipes d’ingénieurs et de linguistes experts Witigo développent des logiciels de filtrage parental pour aider les parents à protéger leurs enfants des dangers présents sur Internet.
Un filtre parental ne peut remplacer la vigilance des parents, cependant il apporte une aide précieuse à la vie quotidienne des familles, et constitue un bon moyen supplémentaire pour protéger les enfants. Le dialogue avec le jeune reste le meilleur moyen pour le sensibiliser aux bons usages d’Internet et de détecter des situations potentiellement dangereuses.
Voici une liste de quelques règles à suivre, pour garder la main sur la vie en ligne des enfants et adolescents.
Pour une utilisation adaptée et saine de l’ordinateur à la maison, les enfants ont besoin d’un cadre adapté à leur maturité. Mais quelques règles ne suffiront pas à protéger efficacement les plus jeunes sur le Web. Le rôle des parents est essentiel dans l’éducation des plus jeunes enfants sur Internet. Les accompagner régulièrement lors des cessions de navigations permet de suivre leurs activités et voir avec qui ils discutent en ligne, quels sites et forums ils consultent et ce qu’ils laissent comme traces numériques.
Les règles sont claires : il faut terminer les devoirs avant de jouer, chatter ou regarder des vidéos drôles sur Internet. Et ces règles sont plus simples à suivre sans tentations de distractions. Un ordinateur sur lequel on peut travailler mais pas aller regarder Youtube devient un vrai outil de travail.
La création de créneaux horaires dédiés aux devoirs et aux loisirs se discute, et inclure les jeunes dans la négociation aide à leur faire accepter le cadre, et à supprimer les disputes pour savoir à qui le tour d’aller sur le PC.
Une bonne règle de base, pour les plus jeunes (moins de 10 ans), est de ne pas dépasser plus d'une heure de connexion à Internet par jour en semaine, avec une coupure toutes les 20-30 minutes. Pour les ados, les plages horaires peuvent être rallongées, avec des bonus le week-end en dehors des périodes d’examen.
Est-ce que l’ado passe simplement trop de temps à tchater ou commence-t-il à devenir irritable ? Son comportement change-t-il lorsqu’il n’est plus le nez dans un écran ? A-t-il impérativement besoin de se connecter à Internet chaque jour ? Dès les premiers signes, il est important d’intervenir.
Parfois, en discutant des craintes et en démontrant que le comportement du jeune a changé, une entente peut être trouvée ? Mais si le problème persiste, ou bien si ce comportement n’est finalement qu’un symptôme d’un problème plus grave, comme dépression ou anxiété, il faut impérativement consulter de l’aide.
En cas d’exposition d’un jeune enfant aux contenus pornographiques ou violents sur Internet, il faut commencer par lui expliquer que normalement ce site pour adultes ne doit pas lui être accessible. La plate-forme Point de Contact permet de signaler des contenus dangereux sur le Web.
Dans les cas les plus extrêmes (contact avec prédateur sexuel), il faut contacter la police ou la gendarmerie, pour ouverture d’enquête.
Même si cela peut sembler une bonne idée sur le coup. Un jeune accro aux jeux multi-joueurs, ou participant activement à une communauté en ligne, peut très mal vivre une coupure brutale avec l’environnement dans lequel il se sent à l’aise et qui lui procure un sentiment d’appartenance. Une décision de ce genre peut également impacter la confiance entre l’enfant et l’adulte, et grandement compliquer la suite du dialogue.
Les addictions sont difficiles à combattre, et la meilleure façon de les affronter est de se faire aider par des professionnels. De nombreuses associations existent autour de l’addiction à Internet, et viennent en aide aux parents dépassés.